Au plan national, la politique du président Macron et de son gouvernement a été désavouée aux élections européennes et législatives. Cela fait plus de 40 jours que ses ministres dits « démissionnaires » restent en poste au nom de la « gestion des affaires courantes ».
Une situation inédite ouvrant la voie à une véritable cacophonie à tous les niveaux, y compris pour notre ministère.
Rappelons qu’au nom des « affaires courantes », plus de 1160 décrets, arrêtés et textes réglementaires ont été publiés par ce gouvernement pendant l’été, à commencer par les décrets sur la « loi immigration ».
C’est aussi au nom de ces « affaires courantes » que G. Attal et B. Le Maire préparent un budget d’austérité (près de 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires s’ajoutant aux mesures imposées par décret en début d’année 2024).
Quant à l’ex-ministre Belloubet, elle a tenu sa conférence de presse de rentrée, comme si de rien n’était, pour imposer son « Choc des savoirs » et l’ensemble des mesures Macron (pacte, autonomie de établissements…). Une situation insupportable pour les millions de personnels et de parents d’élèves qui se préparent à une rentrée sous le signe de l’austérité, avec les suppressions de postes et la mise en place des groupes de niveaux.
Au plan départemental, une intersyndicale Éducation s’est tenue mardi 27 août (voir le communiqué ci-dessous).
Le SNUDI FO 44 s’associe pleinement aux conclusions de cet appel et invite tous les collègues PE à envoyer leur déclaration d’intention de grève avant jeudi soir pour se laisser la possibilité d’agir dès la rentrée si nécessaire.