Constellations

Constellations


De vos tristes réunions, je suis trop fatigué

Et vos constellations ne me font pas rêver !

Non,vous n’auriez pas dû et c’est un sacrilège

Que de nommer ainsi votre trop grossier piège.

Parfois,je m’abandonne dans l’ennui de l’été

Le dos dans l’herbe sèche et je les vois briller

Comment se nomme celle-ci, comment se nomme celle-là ?

N’est-ce pas Cassiopée qui s’éloigne là-bas ?

Vos tristes constellations ont les lueurs trop fades

Qui éclairent les murs où geignent les malades

Et vos pauvres étoiles ont les lueurs fanées

Des néons des prisons où pleurent les prisonniers.

Les miennes sont vivantes et brillent dans le ciel

Ainsi qu’un artifice aux millions d’étincelles

Et quand au mois d’août,une filante passe,

Je fais le juste vœu que les vôtres trépassent.

Si mon humble poème,un peu,vous interpelle,

M’accorderez-vous donc une remise de peine,

De ne plus assister à toutes vos réunions

Et surtout d’oublier vos tristes constellations.

Un poète qui souhaite garder l’anonymat

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