De vos tristes réunions, je suis trop fatigué
Et vos constellations ne me font pas rêver !
Non,vous n’auriez pas dû et c’est un sacrilège
Que de nommer ainsi votre trop grossier piège.
Parfois,je m’abandonne dans l’ennui de l’été
Le dos dans l’herbe sèche et je les vois briller
Comment se nomme celle-ci, comment se nomme celle-là ?
N’est-ce pas Cassiopée qui s’éloigne là-bas ?
Vos tristes constellations ont les lueurs trop fades
Qui éclairent les murs où geignent les malades
Et vos pauvres étoiles ont les lueurs fanées
Des néons des prisons où pleurent les prisonniers.
Les miennes sont vivantes et brillent dans le ciel
Ainsi qu’un artifice aux millions d’étincelles
Et quand au mois d’août,une filante passe,
Je fais le juste vœu que les vôtres trépassent.
Si mon humble poème,un peu,vous interpelle,
M’accorderez-vous donc une remise de peine,
De ne plus assister à toutes vos réunions
Et surtout d’oublier vos tristes constellations.
Un poète qui souhaite garder l’anonymat