Bilan du CTSD du 2 septembre 2022

Début juillet, après le 2nd CTSD, le Snudi FO 44 annonçait que le dispositif « GS/CP/CE1 à 24 » sans création de moyens avait entraîné de facto des temps partiels en MOINS et allait entraîner des fermetures en septembre…

Pour y remédier, le Snudi FO 44 avait donc revendiqué le recrutement de la TOTALITÉ des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires !

Fin Août, le Snudi FO s’est donc félicité que la volonté d’Uberisation de l’École publique de notre président se soit heurté à la résistance des personnels :

Par leur mobilisation, les candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires

(pétition nationale, rassemblements avec le SNUDI-FO …)

ont contraint le ministre à recruter sous statut la moitié d’entre eux !

Cette 1ère victoire s’est traduite, dans le 44, par le recrutement de 16 PES et l’arrêt du recours aux contractuels.

Pour autant, la DASEN a confirmé au CTSD de rentrée que 60 % des temps partiels sur autorisation avaient été refusés et qu’elle envisageait de fermer 5 classes le lendemain de la rentrée !

Le Snudi FO 44 a rappelé qu’avant la mise en place des dispositifs diverses et variés il n’y avait jamais eu de fermeture sèche en septembre et a donc revendiqué l’abandon de ces 5 mesures.

Malgré le recrutement des 16 PES sur liste complémentaire, malgré les 68 PES à 100 %, malgré les 50 PES à 50 %, malgré les 82 étudiants « alternant » en M2 à 25 % … la Dasen a maintenu sa décision de fermer deux classes !

Pour le Snudi FO 44, notre revendication de 250 postes STATUTAIRES est donc fondamentale et nous nous associons au courrier de notre syndicat national au ministre de l’Éducation Nationale qui demande le recrutement immédiat de la TOTALITÉ des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires.

Pour conclure ce rapide bilan, la DASEN nous a communiqué des chiffres inquiétants :

– 33 demandes de ruptures conventionnelles / 12 accordées

– 39 démissions

… et un nombre de désistements des candidats au concours encore inconnu !

Ces chiffres départementaux, certainement encore plus élevés dans les académies déficitaires, prouve que la situation de l’école publique laïque est grave et devraient faire réfléchir en 1er lieu nos supérieurs hiérarchiques et en 2nd lieu le gouvernement ! Les dernières déclarations du président prouvent qu’il n’en est rien !

Pour le SNUDI-FO, l’issue pour défendre nos salaires, nos statuts, nos conditions de travail passe par la mobilisation des personnels et non pas par le « grand débat » que le ministre N’diaye voudrait initier dans le cadre du « Conseil National de la Refondation » voulu par le président Macron. C’est ainsi que la FNEC-FP-FO a déposé un préavis de grève qui démarre dès la rentrée !

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